• Cette carte présente les 4 voies historiques et les principaux itinéraires d'approche, limitée à ceux ayant fait l'objet d'une documentation ou d'un balisage.
    Dans l'histoire du pèlerinage à Compostelle, quatre villes françaises se sont imposées comme points de ralliement. Elles marquent aujourd'hui le point de départ pour la majorité des pèlerins.
    Quatre voies distinctes s'ensuivent, émaillées de hauts-lieux spirituels, de témoins de l'art roman et aussi par de nombreuses autres traces du passage ancestral des pèlerins.
    Les quatre voies ainsi définies, décrites dès le XIIè siècle, sont dites historiques.
    Depuis 1987, elles sont classées Premier Itinéraire Culturel Européen. Depuis 1998, certains tronçons français et espagnols sont inscrits au Patrimoine Mondial par l'Unesco.

    Voie de Tours ou de Paris, Via Turonensis, passe par Bordeaux.
    Voie de Vézelay, Via Lemovicensis, passe par Périgueux
    Voie du Puy-en-Velay, Via Podensis, passe par Cahors
    Voie d'Arles, Via Tolosana, passe par Toulouse.

    Les 3 premières se rejoignent peu avant la frontière, à Ostabat dans le Sud-Ouest de la France, franchissent les Pyrénées par Roncevaux et poursuivent en Espagne par le Camino Navarro jusqu'à Puente la Reina.
    La 4ème franchit les Pyrénées par le col du Somport et poursuit en Espagne par le Camino Aragonés qui va lui aussi jusqu'à Puente la Reina.
    A Puente la Reina, la voie unique qui poursuit vers Compostelle est le Camino Real Francés, nommé ainsi car il amenait les pèlerins venant de France.


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  • Je crois que c'est ce livre qui m'a donné envie de faire un jour ce pélerinage...
    Quand l'ai-je lu? Il y a 10 ans? Je ne sais plus... D'ailleurs, il faudrait que je l'emmène avec moi!

    L'envie ressurgit régulièrement, et régulièrement s'éteint...

    Bon sang! Ce ne doit pourtant pas être si compliqué d'organiser ce pélerinage! Pourquoi attendre? Pourquoi taire cette envie?

    Sans doute parce que le moment n'était pas encore venu... Mais cette fois, il est là et bien là! Cette fois, je sais que je dois le faire, et aussi je sais comment le faire: seule. Il faut que je le fasse seule, je le sais, je le sens.
    Je m'entends: loin de moi l'idée m'isoler toujours pendant ce pélerinage ou d'ignorer les autres pélerins, ni même les autres tout court. Non. Ce sont la préparation et le départ que je dois faire seule.

    Je ne me fixe aucune échéance. Pas de date. Je vais me préparer et d'ailleurs cette préparation sera le vrai point de départ de ce pélerinage. Ensuite, je partirai, quand je serai prête.

    Je sais déjà que je ne ferai pas l'une des quatre routes dans son intégralité car je ne pourrai pas m'absenter trop longtemps pour ce premier pélerinage (car, qui sait, il y en aura peut-être d'autres?). Aussi suis-je encore à la recherche de mon point de départ et donc de mon itinéraire.
    Pour le moment, c'est le temps de rassembler quelques informations...

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  • certificat de pèlerinage délivré par la cathédrale de Compostelle, dans la tradition médiévale qui voulait qu'un pèlerin rapporte un témoignage de son arrivée au sanctuaire qu'il avait visité. Ce n'était une obligation que lorsqu'il s'agissait d'un pèlerinage pénitentiel. Il s'agit aujourd'hui d'un document rédigé en latin et délivré par le Bureau des pèlerinages à toute personne qui a parcouru à pied les 100 derniers kilomètres et qui déclare l'avoir fait « dans un but religieux », les autres recevant une attestation-souvenir. Cette distance est prouvée par les dates apposées sur les tampons des lieux traversés

  • (en français Saint-Jacques-de-Compostelle, en espagnol Santiago de Compostela) Ville située au Nord-Ouest de l’Espagne qui, depuis le IXe siècle, prétend posséder le tombeau d’un apôtre du Christ, saint Jacques. Sa promotion au niveau européen a été faite essentiellement à partir du XIIe siècle pour Alphonse VII (roi de Castille, Léon et Galice), reprise abondamment du XVIe au XVIIIe siècle au moment des guerres de Religion, à la fin du XIXe siècle lorsqu’on « redécouvre » le corps de saint Jacques et, enfin, à partir de la fin de la guerre civile en Espagne et de la fin de la seconde Guerre Mondiale comme élément fédérateur après ces douloureux conflits.
    Aujourd'hui capitale de la Galice, province autonome depuis 1981. Saint Jacques patron de l'Espagne y est vénéré particulièrement le 25 juillet. Lorsque cette fête est un dimanche, l'année est déclarée sainte et les pèlerins y bénéficient d'une indulgence particulière. Chaque année Compostelle accueille des millions de personnes. Le Bureau des pèlerinages attribue le certificat de pèlerinage ou Compostela à ceux qui ont parcouru pieusement les 100 derniers km à pied ou 200 à bicyclette.

  • Dans l’Antiquité, la coquille est symbole d’Amour (coquille de Vénus). Elle protège des mauvais sorts et des maladies. On place des coquilles au côté des dépouilles mortelles en guise d’ornement ou d’offrande mortuaire. On en a ainsi retrouvé à Paris dans les tombes d'un cimetière mérovingien, bien avant la découverte du tombeau de saint Jacques à Compostelle. Elle est l'emblême traditionnel du pèlerin, quel que soit le but du pèlerinage. Contrairement à une idée reçue, une coquille dans une tombe n'indique pas forcément un pèlerin de Compostelle. Certains pèlerins (pas nécessairement de Compostelle) ont mis une coquille dans leurs armes ou au linteau de leur porte, les coquilles n'en sont pas pour autant des balises sur les chemins de Saint-Jacques.





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